La Même Chose Songtext

Shurik'n

von Tous M'appellent Shu

La Même Chose Songtext
Mais qu'est-ce qu'on a foutu?
Nos coeurs sont cadenassés.
On ne les entend plus,
Finalement terrassés.
Le Cornu nous a eus,
Je vois qu'il existait.
Il a semé ses graines et
(un souffle) comme Usual Suspects.
Regarde autour de nous,
Tout le décor s'écroule
On le sait mais on tient le coup,
malgré ce collier au cou.
Le déchet et le mazout,
C'est tout ce qu'il restera
Mais dans le doute,
on remet une couche
Comme Barack en Irak.
Nourriture favorite? un gros sandwich à l'Ham
un Shalom Salam
et le faucheur abat sa lame.
Ne cherche pas de colombe,
Tu trouveras que des vautours
Perchés sur un tas de billets
tachés à l'encre rouge.
Ici vaut mieux le savoir,
On ne voit que ce qui brille,
Et je te parle pas des yeux
d'un gosse devant une friandise.
Pour un rien ça se divise,
ouais, c'est la visa qu'on vise
Seulement voici venir la crise
et les maisons sont vides.
Sûr on a disjoncté,
tu mates pas la télé?
les psychopathes, les génocides et les bébé congelés.
L'argent qui part, la faim qui vient s'inviter à diner
et le pape qui parfois ferait bien mieux de la fermer.
Alors c'est ça le destin?
alors c'est ça l'humain?
vouer à oublier nos aptitude à faire le bien?
Faire comme Icare et convoiter le canapé divin
pour finir comme un toast grillé des larmes plein les mains

Et chaque on refait la même chose
chaque jour chaque jour chaque jour...
(X4)

Aucun Dieu supérieur,
Y a rien à exploser.
Chacun sa foi et ses prières
Y a rien à imposer.
Y a aucune différence ni de haine à attiser.
Avisés, ce jour là, ils cesseront de nous utiliser.
Y a plus de place sur terre,
On regarde ceux qui la mangent
à la télé, le 3/4 du globe qui survit dans la fange.
Des marmites qui résonnent, de l'air dans les placards.
Ils ont tué nos fées et nous on ne rêve que de Poudlard.
C'est plus dur de penser quand on est sur les dents.
Me demande pas pourquoi
On se tait tous les 5 ans.
Sûr, courir ça fatigue,
surtout après que dalle.
ça rend amer, les jalousies assènent le coup final.
Une vie vaut plus grand chose,
chaque jour on le voit,
Quelques euros quand une famille entière dans le désarroi.
Y a tant de caveaux pleins, et tant de comptes vides,
On se tue au taff, sinon tant pis, on s'éclate en famille.
C'est tellement le brouillard, on voit pas à deux mètres,
même en plein phare, avec demain, y a toujours un peut-être.
Alors lassés, on se met en grève, parfois on manifeste
mais ici bas, le mieux payé, ça reste le parcmètre.
L'égalité y en a, mais sur une autre planète.
C'est pas demain qu'elle va se pointer, frapper à nos fenêtres.
Engagés sur la mauvaise voie, on le sait mais on s'entête,
espérant qu'à la prochaine gare, enfin le soleil se lève...

Et chaque jour, on refait la même chose
chaque jour chaque jour chaque jour...
(X 4)