L'éternel Féminin Songtext

Juliette

von Mehr Songtexte

L'éternel Féminin Songtext
Dans mon sous-sol crasseux où brûlent mes fourneaux
Où les âmes damnées grillent de bas en haut
Regardez qui est là qui attise les flammes
Régnant sur les Enfers, le Diable est une femme !

Rien d'étonnant à ça ! Des brunes jusqu'aux blondes
Par elles sont advenus tous les malheurs du monde !
Le Diable est une femme et vous vous en doutiez :
La place d'une femme n'est elle pas au foyer ?
Sur mon lit calciné
Lascive et si cruelle
Comment pour m'invoquer
Faut-il que l'on m'appelle ?
Mes diables et mes hommes
Et Dieu même en personne
Tout simplement me nomment :
« Patronne »

Depuis tant de prophètes, de savants vertueux
L'équation est logique, c'est la preuve par deux !
On l'a tant proclamé sur un ton formidable
Le diable est une femme, les femmes c'est le diable

Et qu'elles soient victimes ou qu'elles soient complices
De leurs mâles et fils et de leurs maléfices,
Frappez donc les premiers, talibans ordinaires
Ces démons adorés car il faut les faire taire !

Sur mon lit calciné
Lascive et si cruelle
Messieurs, venez m'aider
A ôter mes dentelles
Dans vos brûlants émois
Ainsi que je l'ordonne
Allez appelez moi
« Patronne »

Quelque soit le brigand il y a corruptrice
Conscience du pouvoir qui dort entre ses cuisses.
Qui susurre les ordres et les avis funestes ?
Vous, mes sœurs les salopes, les putains et les pestes !

Derrière chaque type sans foi, ni loi, ni âme
Si vous cherchez le diable, vous trouverez la femme :
La gueuse la traîtresse la garde la sorcière
La fille de Borgia et la maman d'Hitler…

Sur mon lit calciné
Lascive et si cruelle
Je vous attends, venez
Mes belles demoiselles
Que votre dernier mot
Que la vie abandonne
Soit dans un soubresaut
« Patronne »

En attendant, je compte vos crimes et vos bassesses
Tous vos pieux mensonges et vos histoires de fesses
J'encourage le vice, je provoque des guerres
Je dirige le monde et Dieu me laisse faire !

Sur mon lit calciné
Lascive et si cruelle
Pour fêter vos péchés
Je réponds à l'appel

Et pour me faire venir
D'une voix qui frissonne
Il suffit de redire
« Patronne ».