Hirondelles Songtext

Odezenne

von Ovni

Hirondelles Songtext
J'repense à deux, trois bédos,
insouciance, époque tiarno ( ?),
avant d'cramer ma science au double zéro,
j'salive grave,
coupent mais savent quand l'jour se lève,
salivent grave,
quand l'bourge s'élève ça bicrave,
libre quand j'mouille mes lèvres ça s'dit brave,
ca s'dégrade, ça s'dégrade,
il est fini le temps des hirondelles,
désiraient t-elles une seule chose que j'disais d'elles ?
ma putain d'vie d'jeune en grand jean,
en gros ça s'deal,
entre l'verre d'eau et les gin,
et là mate-moi,
un magma qui me somme mais ne m'a pas « hello »,
ici c'est l'jeune blanc-bec, pélo,
pas d'silly sur mon coffre-fort,
trop zélé par mes propres tords,
les souvenirs transpirent d'mes pores,
des grandes gifles,
sauf quand j'braille,
hip hop hip hourra,
ou qu'j'siffle happy,
?happy days?,
m'prenant pour un hippy sans baise,
t'entends ou quoi ?
cette note qui grince sur un vieux disque rayé,
y'a rien qui dénote,
c'est juste un rivage qui s'éloigne,
il risque d'oublier,
tout à déblayer,
j'bé-bégaye pas quand j'rap,
j'me pe-perds dans la répétition,
quand j'dérape,
nostalgie,
il s'agit plus d's'installer,
par magie j'me lost,
moi j'dis, j'suis pas molosse,
quand elle me laisse ça me lasse pas,
pas véloce quand elle me blesse, je ne marche plus,
j'suis trop gosse quand elle me teste, je ne danse pas,
pas d'négoce quand elle me baise, je ne pense plus,

epoque collège,
année collage à gauche,
Âne du fond d'la classe,
potes du radiateur meneurs des retardataires,
qui viennent en cours qu'avec un « quatre-couleurs »,
pas d'feuille, pas d'sac,
pas d'goûter, pas d'scooter.
epoque skate à mille balles,
epoque y'a pas d'chiri-chiri,
epoque patrick ewing, michael air jordan,
billet d'absence, rose,
billet d'retard, bleu.
la pionne elle est trop bonne elle s'fait guer-dra par l'cpe,
epoque des p'tits foots, du centre commercial,
de quand on avait la dalle,
survêt' nylon plein de p'tits trous,
les clopes menthols d'une daronne,
qu'on fait tourner,
celui qui dit qui fume 70 grammes dans la même journée,
epoque 8.6,
« t'as pas à rouler ? t'as pas à rouler ?
dis, fils, t'as pas à rouler ?
même une crotte-de-nez ? »
epoque pelottage de nénés,
tous riquiquis,
fin du rencard à 18h, j'lui laisse mes gants tacchini,
epoque la honte d'être avec ses renp' devant l'école,
epoque la honte de prendre une méchante crampe derrière l'école,
mauvaise haleine du tin-ma,
le teint mac, le teint blanc,
la même couleur, la même douleur,
le froid d'l'hiver, j'ai 16 ans.
transports en commun,
paysage sans nature,
sur les vitres des ratures,
et des tas d'signatures,
dont la mienne.
epoque beat-beat-box,
a balles de,
en heure d'sniffeur d'colle,
dans la salle 2.

(Merci à Lola pour cettes paroles)