C.F.F. e Il Nomade Venerabile

Un Jour Noir
(Sonorizzazione della poesia ?Spleen? di C. Baudelaire - con Umberto Palazzo del Santo Niente) Lunghi trasporti funebri, senza tamburi né bande sfilano lentamente nella mia anima vinta, la Speranza, piange Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis et que de l'horizon embrassant tout le cercle il nous verse un jour noir plus triste que les nuits Quand la terre est changée en un cachot humide où l'Espérance, comme une chauve-souris s'en va battant les murs de son aile timide et se cognant la tête à des plafonds pourris Et de longs corbillards, sans tambours ni musique défilent lentement dans mon âme, l'Espoir, vaincu, pleure et l'Angoisse, despotique, sur mon crâne incline plante son drapeau noir, l'Espoir, vaincu, pleure Quand la pluie étalant ses immenses traînées d'une vaste prison imite les barreaux et qu'un peuple muet d'infâmes araignées vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux Songtexte Des cloches tout à coup sautent avec furie et lancent vers le ciel un affreux hurlement ainsi que des esprits errants et sans patrie qui se mettent à geindre opiniâtrément Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, défilent lentement dans mon âme, l'Espoir, vaincu, pleure (Grazie ad Antonella per questo testo) Aus Songtexte Mania