Didier Barbelivien

La Memoire Et La Mer
La marée, je l'ai dans le cœur Qui me remonte comme un signe Je meurs de m petite sœur, de mon enfant Et de mon cygne Un bateau ca dépend comment On l'arrime au port de justesse Il pleure de mon firmament Des années lumières et j'en laisse Je suis le fantôme jersey Celui qui vient les soirs de frime Te lancer la brume en baiser Et te ramasser dans ses rimes Comme le trémail de juillet Où luisait le loup solitaire Celui que je voyais briller Aux doigts de sable de la terre Rappelle toi ce chien de mer Que nous libérions sur paroles Et qui gueule dans le désert Des goémons de nécropole Je suis sûr que la vie est là Avec ses poumons de flanelle Quand il pleure de ces temps là Le froid tout gris qui nous appelle Je me souviens des soirs là-bas SongtexteEt des sprints gagnés sur l'écume Cette bave des chevaux ras Au raz des rocs qui se consument Oh l'ange des plaisirs perdus Oh rumeurs d'une autre habitude Mes désirs dès lors ne sont plus Qu'un chagrin de ma solitude Et le diable de soirs conquis Avec ses pâleurs de rescousse Et le squale des paradis Dans le milieu mouillé de mousse Reviens fille verte des fjords Reviens violon des violonades Dans le port fanfare les cors Pour le retour des camarades Oh parfum rare des salants Dans le poivre feu des gerçures Quand j'allais géométrisant Mon âme au creux de ta blessure Dans le désordre de ton cul Poissé dans des drapes d'aube fine Je voyais un vitrail de plus Et toi fille verte, mon spleen Les coquillages figurants Sous les sunlights cassés liquides Jouent de la castagnette tant Qu'on dirait l'Espagne livide Dieux de granits, ayez pitié De leur vocation de parure Quand le couteau vent s'immiscer Dans leur castagnette figure Et je voyais ce qu'on préssent Quand on préssent l'entrevoyure Entre les persiennes du sang Et que les globules figurent Une mathématique bleue Dans cette mer jamais étale D'où me remonte peu à peu Cette mémoire des étoiles Cette rumeur qui vient de là Sous l'arc copain où je m'aveugle Ces mains qui me font du fla-fla Ces mains ruminantes qui meuglent Cette rumeur me suit longtemps Comme un mendiant sous l'anathème Comme l'ombre qui perd son temps A dessiner mon théorème Et sous mon maquillage roux S'en vient battre comme une porte Cette rumeur qui va debout Dans la rue, aux musiques mortes C'est fini, la mer, c'est fini Sur la plage, le sable bêle Comme des moutons d'infini Quand la mer bergère m'appelle (Merci à dandan pour cettes paroles) Aus Songtexte Mania