Lucio Bukowski

Arachnides
Le plafond couvert d'arachnides, mon crane n'est qu'une baraque vide Il faut que tu t'arraches vite, ce monde est plein d'arthrite Le plafond couvert d'arachnides, mon crane n'est qu'une baraque vide Il faut que tu t'arraches vite, ce monde est plein d'arthrite Le plafond couvert d'arachnides, mon crane n'est qu'une baraque vide Il faut que tu t'arraches vite, ce monde est plein d'arthrite Le plafond couvert d'arachnides, mon crane n'est qu'une baraque vide Il faut que tu t'arraches vite, ce monde est plein d'arthrite Pas b'soin de géolocalisation dans cet anus cosmique La déesse de ménage nettoie le monde à l'acide caustique Autant reprendre un peu d'amour entre les cuisses de ta petite L'ivresse de son cépage, c'est un voyage initiatique Le chat crevé sur le bitume m'a indiqué l'unique chemin M'a dit : "Bonsoir et à bientôt", les vers reprenant le turbin Éclats de rire jaune, électro smog et paradis perdu Milton boit du Cîroc, travaille des flows techniques et brûle verdure Cependant qu'entre les stores de ma fenêtre la lune se glisse Je respire tout l'air que j'peux en attendant qu'l'orgasme grise À chaque siècle ses espoirs À chaque génération ses troubles, triple foyer est dérisoire À méditer pour plus tard, je dois pointer au boulot Ce soir, je commanderai deux pintes : la mienne et la part du bourreau Ne croirai rien des conneries que me débitera le goulot Il est taxé par l'État et rend fleur bleue comme Julio SongtexteLe plafond couvert d'arachnides, mon crane n'est qu'une baraque vide Il faut que tu t'arraches vite, ce monde est plein d'arthrite Le plafond couvert d'arachnides, mon crane n'est qu'une baraque vide Il faut que tu t'arraches vite, ce monde est plein d'arthrite Le plafond couvert d'arachnides, mon crane n'est qu'une baraque vide Il faut que tu t'arraches vite, ce monde est plein d'arthrite Le plafond couvert d'arachnides, mon crane n'est qu'une baraque vide Il faut que tu t'arraches vite, ce monde est plein d'arthrite Je me déplace dans un compartiment, cet équateur n'est qu'un périphérique Le mur du son, c'est un long bâtiment ; nous n'volons plus, nous sommes paraplégiques L'ancestral ambroisie, c'est du Ricard ; ferme un Balzac, ouvre un Frédéric Dard Troque tes semelles contre une armée d'Icare ; tous égaux et libres dans ce joli mitard Harmonie miteuse tel hôtel sans étoile, il y a des néons dans tes rêves, ça te va Tu t'en contenteras comme un gosse esseulé faisant de son crane un vaste soleil Un continent calme, une comptine inca, un don qu'on enclave, un bon qu'on manqua Un cri qu'on lancera qui n'aura pas d'écho, ainsi se vendra duplicata d'ego Aus Songtexte Mania