Lucio Bukowski

T'choupi
L'embolie du monde est une base solide ; j'noie cet ennui dans un quart d'eau vive Dieu a vieilli comme la basse Floride ; tu confonds l'amour et cette chatte torride Nous sommes ce chaos que la masse peaufine, c'est que l'incipit et c'est d'jà horrible Nous comptons les heures, il en manque quelques unes, elles nourrissent l’appétit de ces squales, souris Ta poitrine s'affaisse, le temps passe : logique, tu ne laisseras rien, même une trace modique Ma transcendance est de marche oblique, nous faisons partie de cette race maudite Filmant à l'iPhone le cul d'Aphrodite, et chaque putain d'siècle est une pâle rediff' D'un navet minable à budget indécent avec baiser final et cymbales pourries L’effondrement ne l'fait pas pour rire ; le bus est raté, je n'vais pas courir Attendre le suivant et puis parcourir quelques poèmes de ce brave Louis Je fais c'que j'peux, Mallarmé soupire, le ciel s'accroupit et se vide sous lui On a l'air bien con mais quand même : "Youpi", une maison, un arbre, un chemin, T'Choupi Statistiquement, nous sommes déjà morts, je danse comme Saint-Guy, j'ai le Béjart d'Or L'orchestre est tiré, le progrès s'accorde, t'as le tabouret et, moi, j'ai la corde Disons qu'on pourrait se racheter, d'accord, le banquier sourit, dénué d'apport Votre serviteur vous propose un bon plan : tout claquer dans l'alcool pour crever raccord Tout est là, tout est écrit dans des grands bassins blancs Dans des grands bassins blancs, on est trempés et puis Y'a qu'le vent qu'on prédit, en faisant un peu semblant En faisant un peu semblant, en se trompant un peu Tout est là, tout est écrit dans des grands bassins blancs Dans des grands bassins blancs, on est trempés et puis Y'a qu'le vent qu'on prédit, en faisant un peu semblant En faisant un peu semblant, en se trompant un peu SongtexteEn se trompant un peu On est plus avancés qu'la médecine Oui, oui, plus avancés qu'la médecine Tellement maturé, t'es dans les rétines La drogue est dure et pourtant la roue tourne On trinque en deu-spi Les gens biens brûlent également les consignes Les étapes, la langue, le pavé, les planches, la politesse, les vaisseaux sanguins S'y retourne éteindre le feu en vain Peu s'en sortent, le joli chemin très peu l'empruntent Peu l'emportent, peu d'entrain, peu importe Ba-ba-ba-bam, les erreurs sont lourdes, on n'ose pas croire les siennes Gros sur la patate, t'as le p'tit corazón La tête dans l'derch et les pieds qui résonnent Chacun sa merde, chacun son Guronsan Et qu'est-ce qu'on fait après la guérison ? On prend des photos d'vant un décor ancien ? On boit deux-trois verres et on dit c'qu'on ressent ? Tu veux faire d'la bière avec du pain rassis ? J'm'étais bien dit qu't'avais tout compris La vie : un jeu d'en-d'enfant Ba-ba-ba-bam, j'veux ton bonheur pas la chatte de ta femme Promis, juré, juré Tout est là, tout est écrit dans des grands bassins blancs Dans des grands bassins blancs, on est trempés et puis Y'a qu'le vent qu'on prédit, en faisant un peu semblant En faisant un peu semblant, en se trompant un peu Tout est là, tout est écrit dans des grands bassins blancs Dans des grands bassins blancs, on est trempés et puis Y'a qu'le vent qu'on prédit, en faisant un peu semblant En faisant un peu semblant, en se trompant un peu En se trompant un peu Aus Songtexte Mania