Guizmo

Sur Place
Guiziouzou, 9.2, Y&W Journée comme les autres, tout est en désordre, shooté dans l'décor Tous étouffés dans tes tours où t'es r'douté quand t'es fort Manque de flouze et pensées gores, la vie va vite quand tu fatigues Tu t'imagines que c'est tragique, c'est moins tragique que quand t'es mort J'me prends la tête, j'sais bien qu'j'aurais pas d'Prix Nobel C'est pas qu'j'm'inquiète mais j'ai des dettes, j'suis pas en mode "pa ni pwoblèm" En plus de ça, j'ai mal au ventre, j'ressens comme une sorte de boule Qui s'balade vers l'estomac, à chaque fois qu'une porte s'ouvre J'suis sous pression, j'ai mes raisons quand j'vois c'qui s'passe à la maison Toutes les saisons, maman pète un câble, il enchaînait les liaisons J'suis réaliste : y'a très peu d'gens qui s'épanouissent L'effet d'la tise me tétanise et y'a plus rien qu'j'idéalise Enfumés toute l'année, se détruire pour planer Au milieu d'une ville où toutes les fleurs ont fané À croire qu'on est damné, condamné à ramer On rêve de quitter la ville où toutes les fleurs ont fané Enfumés toute l'année, se détruire pour planer Au milieu d'une ville où toutes les fleurs ont fané À croire qu'on est damné, condamné à ramer On rêve de quitter la ville où toutes les fleurs ont fané Laisse-moi te dire un truc, il se passe de vilaines choses De la Caravelle au Luth, des Pablo à la cité Rose SongtexteLes mecs sont sans pitiés, se butent entre eux, faut pas faire le bout-en-train Ils fument entre eux, chutent entre eux, au placard, t'en a tout l'temps un Et les daronnes spectatrices et attristées On traîne la nuit, elles s'lèvent à six parce qu'au boulot faut rappliquer Et j'fais pas zehma la cité, j'y habitais mais j'mangeais bien Pas trop con mais j'me doutais qu'j'deviendrai pas un grand médecin J'suis chaud là, j'peux rapper toute la nuit si j'veux J'suis perché dans la milky way en train d'préparer dix mille skeuds J'fais pas du rap, j'fais un truc qui mets des baffes Schizophrène avec un mic, j'me dédouble et j'fais mes backs putain Enfumés toute l'année, se détruire pour planer Au milieu d'une ville où toutes les fleurs ont fané À croire qu'on est damné, condamné à ramer On rêve de quitter la ville où toutes les fleurs ont fané Enfumés toute l'année, se détruire pour planer Au milieu d'une ville où toutes les fleurs ont fané À croire qu'on est damné, condamné à ramer On rêve de quitter la ville où toutes les fleurs ont fané Y'a toute une jeunesse dans mon cas, là, ils peuvent pas fermer les yeux Un truc de malade, ils nous baladent, nos adversaires c'est les bleus La rage et la fierté, les deux, on apprends à vivre avec MasterCard peuvent rien y faire, c'est pas des trucs qui s'achète Du pognon, du flouze, du fric, des thunes, il m'en faut Du gros son, du groove, du style, des tueries dans l'flow J'fais ce truc depuis belle lurettes, ils croyaient qu'j'étais perdu mec Genre arrête de faire du rap et viens plutôt faire du zness' Laisse tomber, j'te jure, j'suis pas voyou Mais quand les poulets passent, toujours l'envie d'balancer un caillou C'est pas la vida loca, j'suis toujours fidèle au poste Un gros spliff, un local, posté, habillé beau gosse Enfumés toute l'année, se détruire pour planer Au milieu d'une ville où toutes les fleurs ont fané À croire qu'on est damné, condamné à ramer On rêve de quitter la ville où toutes les fleurs ont fané Enfumés toute l'année, se détruire pour planer Au milieu d'une ville où toutes les fleurs ont fané À croire qu'on est damné, condamné à ramer On rêve de quitter la ville où toutes les fleurs ont fané On rêve de quitter cette ville 'neuve-la-garenne Car on est ivre entre les immeubles et la galère Ouzou, Y&W, ça bouge pas Aus Songtexte Mania