Veence Hanao & Le Motel

Prophétie
L’histoire commençait bien, puis-je démarrer c’titre en mentant ? Non La daronne, nuit chambre seule, lui disparait par enchantement Il parait que je suis sorti en chantant, en la mineur pour attendrir Les petites infirmières criaient franchement « Elle va mourir, vite en salle 10 » Nan, progéniture d’un mètre en enjambement En vitesse de pointe après l’ensemencement Ma mère taffe le samedi puis s’écroule le dimanche On s’échange mes angoisses et ma peur du silence C’est pas Joe le taxi qui nous sèchera les larmes, nan C’est pas Joe le taxi qui ramènera les lards, nan À force d’entendre ces voix me dire : « Veence, ne fais pas mal aux femmes » Je passe celle de ma vie à ne plus vouloir être le déclencheur de sa détresse et son salopard Un jour, faudra faire taire la prophétie, faudra faire taire la prophétie Qui dit qu’en histoire d’amour, je fais mal T’aimes ce que je chante et ça, c’est peut-être mauvais signe J’ai peur qu’on ne s’aime que comme des dobermans Un jour, on fera taire la prophétie On pissera sur l’autel du faux départ J’ai réfléchi dans les draps d’Ophélie (tu vois ça comme un mauvais signe) J’suis blasé d’aimer comme un doberman (et de pouvoir bien doser ça) Putain tout sonne faux Tout sonne faux, c’est la folie de Saw Putain tout sonne faux Songtexte Tu rappes dans un réfectoire Y’a que deux-trois de tes potes pour y croire et encore T’as cru que ça la fera fondre, t’obtiens juste une raison d’écrire dans le noir Dix ans plus tard, tu te retrouves sur une grosse scène Tu sais pas si c’est ta place mais bon, tu la saignes Puis c’est le prix de la Ministre, est-ce que tu tapines ? Loin de tes rimes de puristes, de soirées parkings Tu t’abimes, ta famille s’appelle Festen Gordon 12, un matin tu quiches du sang Tu te releves, tu t’éprends d’une petite meuf Vous etes dingues, elle se casse et te brise les jambes Faut que tu sauves ta peau donc t’écris tout ce qui sort À Saint-Id’, la musique est moins folichonne La lumière est fragile dans ton corridor Trois petits points dans les bulles de ton story board Hier soir, la salle est pleine, hier soir, enfin tu vis Hier soir, t’avais l’oreille, ce matin t’entends que [Bruit d’acouphène] J’accompagne mes gars, j’vois s’éloigner leur train Au cas où j’ai raté le mien, j’vous raconterai la gare Les trains qui n’arrivent pas, toutes ces larmes qui perlent En rebroussant chemin, j’voudrais faire taire la prophétie J’crois que j’ai fait le tour du vivre mal Mais j’aime cette merde, c’est mauvais signe Et errer comme un doberman Un jour, faudra faire taire la prophétie, faudra faire taire la prophétie Qui dit qu’en histoire d’amour, je fais mal T’aimes ce que je chante et ça, c’est peut-être mauvais signe J’ai peur qu’on ne s’aime que comme des dobermans Un jour, on fera taire la prophétie On pissera sur l’autel du faux départ J’ai réfléchi dans les draps d’Ophélie tu vois ça comme un mauvais signe J’suis blasé d’aimer comme un doberman et de pouvoir bien doser ça Aus Songtexte Mania