Oumar

Orage
Je pars de rien, je parle de tout et rien Passager comme mes doutes et tous mes biens Je ne fais qu'arriver en toute humilité Y'a que dans l'œil du cyclone que j'me vois militer Entre bonnes actions et mauvais penchants, franchement même dans le chant je me livre à peine étrangement Courses aux richesses, mental de fer oxydé D'humeur massacrante nos cœurs sont génocidés J'délivre pensées, larmes et sourires insensés La vie est toujours plus courte que ce que l'on pensait Je signe un début, je saignerai sur la fin C'est clair je chante à la lumière de mon teint A bout de nerfs, devenu rageur dans la largeur Mon doigt sur la gâchette sera le majeur J'ai pris froid, j'ai attrapé le blues J'éternue du plomb vu qu'on ne s'aime que par bluetooth Hier soir je versais des larmes de rage, des perles de pluie, des morceaux d'orage J'en veux au monde, je suis mon propre otage Sans un regard on peut marcher à côté de ton malheur On n'achète pas le respect à un homme de valeur Je crois au pouvoir de la foi, pas à la foi du pouvoir Leur révolution tapinera sur le boulevard Chez moi les fauves se lèvent, se couchent en rugissant A voir des bains de sang, le soleil se couche en rougissant Cul sec j'ai ravalé mes pleurs SongtexteL'écriture ébène j'ai blanchi mes nuits de noirceur Pendant que leur ciel s'étoile de missiles Enfant du monde, j'suis métisse comme un gazaoui tutsi Une vie d'artiste (pfff) j'dois faire plus sans roro sur le plexus Pouf de luxe ou d'Lexus Je ramène la force, non quelques fleurs Il faut vivre, la faucheuse revient dans quelques heures Du haut de ma rage, mes larmes descendent Mon style est froid comme un soleil de décembre Hier soir je versais des larmes de rage, des perles de pluie, des morceaux d'orage J'en veux au monde, je suis mon propre otage J'bois pas leurs paroles, je cuve ma colère Ceux qui pardonnent sont au-dessus de l'astre solaire Le temps nous meurtrit, y'a plus de cibles isolées Si la Terre est vaste, sûr que mes fautes m'ont camisolées Se sentir vide avec ou sans le ventre vide J'devine combien le vivent mal à la lumière des villes Du feu sur les continents et dans ce préambule La tête sous l'eau mais pas de champagne dans ma bulle Le bonheur dans le pré, la violence dans le ghetto Homme de fer, j'affole les détecteurs de métaux Décor de Lampedusa, l'Homme est en naufrage Qui ne verse pas de larmes de rage ? Hier soir je versais des larmes de rage, des perles de pluie, des morceaux d'orage J'en veux au monde, je suis mon propre otage Hier soir je versais des larmes de rage, des perles de pluie, des morceaux d'orage J'en veux au monde, je suis mon propre otage Le générique de fin signe une nouvelle page Aus Songtexte Mania