Vincent Vallières

Fermont
J'ai une femme pis un enfant Qui m'attendent à Trois-Rivières Moi je suis pogné dans le Nord Sur un 21/7 d'enfer J'ai pris la job à Fermont C'est tout ce qui me restait à faire Y'avait plus d'ouvrage en ville J'étais en train de devenir débile La paye est bonne c'est vrai Mais j'te jure que je m'ennuie au complet Le soir cordé dans le mur Comme un piquet de clôture On sort le fer d'icitte Pour l'envoyer au bout du monde Et moi je compte les secondes Qui me séparent de toi J'espère que notre amour Sera jamais comme ces villes fantômes Abandonnées au nord à l'ombre Comme tant de promesses oubliées Quand le sens de la vie m'échappe SongtexteEt que mes douze heures me rattrapent Je descends au bar avec les gars On trinque à tous ceux qu'on voit pas J'étais venu en attendant En attendant ça fait trois ans Dans l'fond j'avance à reculons Comme ben des pousseux de crayon Icitte moi j'étouffe au grand air Pour sortir la matière première Je sais pas quand je vais craquer Mais je sais que ça va arriver On sort le fer d'icitte Pour l'envoyer au bout du monde Et moi je compte les secondes Qui me séparent de toi J'espère que notre amour Sera jamais comme ces villes fantômes Abandonnées au nord à l'ombre Comme tant de promesses oubliées Au nord du monde Au nord de tout ce qu'y peut se passer (Merci à Diane Boulanger pour cettes paroles) Aus Songtexte Mania