Zaniboni

Modi
Maudit, maudit, l'infini vertige qui m'attire et me chavire en d'étranges méandres maudit, maudit, l'incertain voyage de passages à péages, vers d'autres rivages tout au fond de l'atelier, sous la fenêtre éclairée debout, immobile jeanne me regarde maudit, maudit, au bout de mon pinceau le silence des regards sur les corps obliques et pâles maudit, maudit, ce reflet éphémère qui s'déhanche sur la toile, en vapeurs d'éther et dans l'atelier glacial, assise à mes côtés la fiancée de mon âme jeanne se tait et dans l'atelier glacial, jeanne est seule désormais il traîne sur le chevalet un portrait inachevé modi, modi, «mamma mia cara» modi, modi, «non ti dimentico...» (Merci à Béatrice PIEKOSZ pour cettes paroles) Aus Songtexte Mania