Bertrand Belin

Ali Et Maria
À flanc de coteaux l'on voit dormir Ali et Maria,Se dit: ils ont trop marchéSe dit: on ne s'étonne pas de les voir ainsi.Dormir Ali et Maria au coeur flottant des nuées,À peine vêtus voilà ce que l'on voit.À flanc de coteaux l'on voit dormir Ali et Maria,Se dit: mais quelle folie les fit aller si haut sans répitSe dit: on ne s'étonne pas de les voir ainsi.Dormir Ali et Maria au coeur flottant des nuées,À peine vêtus voilà ce que l'on voit.Ah… on voit… Ali et Maria,Se dit: on ne pensait pas,Se dit: on n'aurait pas ditSe dit: qu'il a les mains sur ses hanches,Que sous leur poids tout l'astre penche,Se dit: qu'elle a les yeux dans les siens,Se dit: quelle folie!Se dit: on ne s'étonne pas de les voir ainsi.Dormir Ali et Maria au coeur flottantdes nuées, aux cieux leurs saillantes hanchesSous leur seul poids tout l'astre penche. Aus Songtexte Mania