Cosmos Songtext
Folie de l'espace ?

Peur de la nuit absolue ? du silence absolu ?

De l'absolu d'un univers sans commencement ni fin ?

Non, non

AKHENATON
Assis sur un point infime de l'univers courbe,

Un paradis a été créé; un instant, détourne le regard

Sur les étoiles et leur lumière,

Des millions de vies possibles autour de la terre.

Dire qu'ils croyaient à la platitude de la planète,

Ceux qui parlaient de sphère ont perdu la tête.

A travers cela on a réalisé

L'insanité, les vanités, les folies de l'humanité.

Mais tous savaient que rien ne se perd dans l'univers,

Pas de disparition de matière
De Démocrite à Mendeleïev, 2000 ans

Un classement : le tableau périodique des éléments

Des molécules, structures atomiques

Donnent matières minérales et organiques.

La vie est née de l'infiniment petit

Et l'homme en prend conscience seulement aujourd'hui

Que ce qu'il y a dans son corps ressemble étrangement

Au système solaire et aux astres brillants.

Des frissons me parcourent en fixant et scrutant Ouranos.

Je m'incline, prisonnier du 7, et contient le cosmos.

Dans le cosmos

SHURIK'N

Chang-Ti, symbole des régions septentrionales

Issu d'une philosophie restée dans les annales

Bien longtemps sais tu.

Pendant des siècles, il conversa avec ce qu'il y avait derrière le ciel.

La vérité ne se trouve qu'à l'intérieur de soi

Mais l'homme a détruit son véritable moi

Régit par les lois du matérialisme,

Décomposant l'univers comme le ferait un prisme.

Avec la lumière que l'on refuse de toucher,

Car il est clair qu'il faut vouloir pour essayer

Elever sa spiritualité,

Intérieurement chercher à s'éveiller.

L'univers subit un dérèglement croissant

On oublie que notre rôle est important.

Comment parler d'harmonie avec les énergies suprêmes

Lorsqu'on est en total désaccord avec soi-même ?

Que l'on se blottit sous l'aile de la compassion

Ou sous l'anthropomorphisme d'une religion

Nous étions sensés maintenir une symbiose,

En fait, nous avons trahi le cosmos.

Dans le cosmos

AKHENATON

Chaque être a une place dans l'espace

Et le vide est comme une grande glace

La vitrine où le silence plane, une exposition

Des plus beaux objets de la création.

Des bijoux rangés dans une cassette,

L'orfèvre est minutieux, tout est clair, tout est net :

La hauteur, la largeur, la longueur, la position

De toutes formes se déplacant en trois dimensions. Attention !

Le Temps, prince magnifique des mesures,

Accouchant du passé, du présent, du futur.

Et je joins les mains, laisse glisser les mots,

Augmente le pourcentage d'activité dans mon cerveau.

Tout est opposé mais équilibré :

La chaleur, le froid, la sécheresse et l'humidité,

Le bien, le mal, le jour, la nuit, le Ying et le Yang

S'embrassant comme des frères, à l'instant du Big-Bang.

L'homme n'a plus les pieds sur terre mais dans sa merde

Et attend impatient que son ignorance le perde.

Il croit en lui et en sa vision hémisphérique

En 360 degrés et l'horizon panoramique.

Le danger vient dans son dos comme Thanatos

Car il a négligé ses origines : Le cosmos

SHURIK'N

Une étoile s'éteint, une autre la remplace.

Il en est ainsi pour toute chose, c'est inévitable.

La vie, la mort, le clair, le sombre, autant de dualités

Parfois on choisit, parfois on ne peut s'y dérober.

Mais en tant que médiateur entre le ciel et la terre,

Régit par l'un et dépendant de cette dernière,

Notre tâche est d'assurer la liaison,

Mission non-remplie par la façon dont nous vivons.

Seuls quelques uns d'entre nous ont reçu le message,

Cela nous dépasse, nous les appelons sages.

Peut-être qu'un jour, dans les années qui viennent,

Nous comprendrons le message pourvu qu'il nous parvienne.

Et d'autres s'engageront sur le chemin DIVIN

Car tout Baobab ne fut d'abord qu'une simple graine.

Je délaisse un instant ce que vous qualifiez d'utopique

Dans la position du lotus, je vide mon esprit

Atteint le mushin affûte ma perception

Laisse les ondes m'envelopper comme un cocon.

Mon âme s'éveille l'énergie se renouvelle,

Rivalisant avec Thanos, je contiens le cosmos.

Dans le cosmos

O Armakis,

Toi qui t'es élevé parmi les étoiles indestructibles,

Tu ne disparaîtra jamais !

Dans le cosmos