Assimilation Songtext

Zachary Richard

von Vent D' Eté

Assimilation Songtext
Assimilation, si pas pareille au moins beaucoup parent,
Assassination, jusqu'à ce que toi tu sois moi, et moi je sois mort.
Désécration, Pouvu que tout devienne toute la même chose.
Endoctrination, Les machines qui prennent la place de l'homme.

En mille sept cents et cinquante cinq,
De dans la Louisianne,
Y'avait déjà des fatras de Cadiens,
Mais tracasse toi pas, y'en n'a plus qui reste,
Y'en n'a plus qui reste bien, bien.
Sont devenus tous des bons Américains.

Parle pas français, fais comme les autres,
Chante pas ta veille chanson.
Porte ta cravate et porte la honte,
Ferme ta geule et fais ce qu'on t'a appris.
T'es éduqué jusqu'à dedans tes caleçons.

Assimilation, si pas pareille au moins beaucoup parent,
Assassination, jusqu'à ce que toi tu sois moi, et moi je sois mort.
Désécration, Pouvu que tout devienne toute la même chose.
Endoctrination, Les machines qui prennent la place de l'homme.


Tchoupoule était un Lafidji, vivant dans grand bayou.
Li couraillait, le galopait dans la boue.
C'est vrai li pas gain un tas l'argent, li couchait dans la boue,
Mais, sacré chose, ce neg' y était content.
Jusqu'au jour que l'Américain est venu pour li montrer
Au pauv' 'tit neg' comment li était pauv'. Pour que li change toute sa liberté de faire ce que li voulait
Contre cinq sous de l'heure et douze heures par jour de job.

Assimilation, si pas pareille au moins beaucoup parent,
Assassination, jusqu'à ce que toi tu sois moi, et moi je sois mort.
Désécration, Pouvu que tout devienne toute la même chose.
Endoctrination, Les machines qui prennent la place de l'homme.

Libération